26 January 2023
La Tome des Bauges AOP, fromage du terroir savoyard
Moins connu que ses voisins du Mont Blanc, du Beaufortain ou de Chartreuse, le Massif des Bauges gagne à être découvert ! Ce massif de moyenne montagne, situé entre Chambéry,…
Tout le monde en rêve… Noël en famille à la montagne sous la neige, c’est la carte postale d’une fin d’année idéale ! Le grand sapin décoré et brillant de mille étoiles, le beau chalet en bois, le feu de cheminée, les flocons qui virevoltent et la neige qui tombe sur les sommets blancs alors qu’on est bien au chaud à l’intérieur, ces images au goût d’enfance sentent la cannelle, le chocolat chaud et les petits gâteaux sortant du four.
C’est d’abord pour commencer une belle et grande journée à profiter du grand air, à ski, en raquettes, sur les luges ou en affrontements pacifiques à coup de boules de neige. Avec une règle incontournable : la bonne humeur partout et toujours. En fin d’après-midi, direction le marché de Noël – il y en a un peu partout – et les commerces locaux pour préparer le réveillon. Puisqu’on est à la montagne, le fromage est à l’honneur. Vous pouvez choisir la raclette, la fondue ou tout simplement le plateau de fromages de montagne savoureux. En choisissant les produits locaux, vous ne ferez aucune erreur.
Il en existe beaucoup et chacune signe une pratique populaire souvent liée à la protection et à la frugalité. Pas de profusion de cadeau mais plutôt le partage de nourritures rares et précieuses.
Dans le Nord des Alpes, le pain de Noël était gravé d’une croix avant de le mettre au four. De cette façon, on mettait la fournée sous la protection du ciel. On laissait le pain sur la table jusqu’au Jour de l’An où il était mangé. Pendant la nuit de Noël, le Petit Jésus venait déposer noix, noisettes ou mandarines emballées dans du papier d’argent sous l’oreiller des enfants sages. Les enfants mangeaient petit à petit les quartiers de la mandarine de telle sorte qu’elle dure jusqu’au Nouvel An.
Elle n’a pas toujours été le savoureux dessert que l’on connait aujourd’hui. Dans les montagnes, on enflammait un morceau d’arbre aspergé d’eau bénite, souvent un fruitier. Posé dans la cheminée le soir de Noël, il devait se consumer jusqu’au Nouvel An. Si le bois s’éteignait avant le premier janvier, on y voyait un mauvais signe. S’il tenait, sa longévité augurait de l’abondance et de la qualité des futures récoltes.
Les premières sources de décorations pour Noël sont liées au rite païen du solstice d’hiver. Un arbre symbole de vie était décoré de fleurs, de fruits, de blé…
Au Moyen-âge, on voit apparaitre des arbres de Noël garnis de pommes rouges, symbole religieux de l’arbre du paradis. Petit à petit, des petits gâteaux et des confiseries complètent les fruits au bout des branches.
C’est à la Renaissance que l’étoile fait son apparition au sommet du sapin, comme le symbole de l’étoile de Bethléem guidant les rois mages.
Aujourd’hui les guirlandes sont incontournables. Cette idée du sapin illuminé est apparue au 17ème siècle. Des coquilles de noix remplies d’huile avec une petite mèche, étaient accrochées aux branches. En 1858, un souffleur de verre vosgien a l’idée de fabriquer des boules en verre : les boules de noël sont nées. Les plus belles aujourd’hui sont encore soufflées à la main au Centre International d’Art Verrier de Meisenthal en Alsace où cette tradition des boules en verre perdure.
C’est Thomas Edison, à la fin du 19 ème siècle, qui invente la guirlande électrique, qui se démocratisera à partir de 1930.
Chaque région a sa spécialité mais en montagne, pas le choix ! Après une belle journée au plein air, vous pouvez revisiter la traditionnelle dinde et mettre le fromage à l’honneur. Que l’on soit dans les Alpes, les Pyrénées, le Massif central, le Jura ou les Vosges, raclette, fondue, boîte chaude, tartiflette sont des plats simples que l’on partage dans la bonne humeur … On les accompagne de charcuterie du coin, de crozets ou encore de saucisses de montagne. Pour le dessert, de la tarte à la myrtille ou aux noix au gâteau de Savoie et à la bûche, il y en a pour tous les goûts.
Pas de dîner sans un plateau de fromage. Au pays des Savoie, vous avez un large choix : Emmental de Savoie IGP, Tomme de Savoie IGP, Beaufort AOP ou Abondance AOP. N’oubliez pas également les spécialités Pochat & fils qui se prêtent parfaitement à un apéritif, un plat cuisiné ou un plateau de fin de repas : Tomme à l’ail des ours, Tomme à la truffe d’été…
Le 24 décembre, les enfants pourront déguster le dernier petit chocolat du calendrier de l’Avent. Ils auront patienté depuis le 1er décembre en ouvrant, jour après jour chaque fenêtre en rêvant à ce qu’ils allaient trouver.
Cette tradition proviendrait d’Allemagne. Au XIXe siècle, plusieurs familles distribuaient des images aux enfants chaque matin du mois de décembre afin de les faire patienter jusqu’au 25 décembre. Vers 1850, on choisissait avec soin les illustrations. Certaines étaient joliment décorées avec du relief, de la dentelle et même des volets qui permettaient de dévoiler une image au centre. Il existe aujourd’hui des collectionneurs de ces calendriers remplis de surprises.
Enfin pour donner la touche finale au tableau, il ne faut pas oublier le Père Noël. Avant d’aller se coucher le 24 décembre, les enfants ne doivent pas oublier de déposer près du sapin un verre de lait et quelques biscuits pour le Père Noël ! Et le lendemain matin, le gros bonhomme rouge aura déposé les jouets après s’être reposé quelques minutes en dégustant les petits sablés de Noël.
Ainsi, dans les deux Savoie ou partout ailleurs, on retrouve généralement les mêmes traditions de fin d’année. L’important est bien évidemment de passer des moments chaleureux auprès des personnes qui nous sont proches.
Les Fromageries Pochat & fils vous souhaitent de très belles fêtes de fin d’année !
Catherine Claude / Axiuba Communication